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AUX ANNALES...

 

Selon la typologie établie par TOPITO.com relative aux personnes qui se trouveraient dans la salle de ciné hier soir à l’occasion de la sortie du « film Â» 50 Nuances de Grey, nous réunissions à nous 6 l’ensemble des critères de la catégorie 1 :

une bande de copines qui gloussent, la quarantaine, des mojitos dans le sang et cachant dans les tiroirs de la table de chevet quelques jouets achetés à la suite de la lecture du ou des bouquins (pour les plus courageuses ou perverties).

 

Je dois avouer que c’est l’envie irrépressible de passer une soirée entre gonzesses à se marrer qui nous motivait, attisée par une dose de curiosité faut bien l’admettre, fuyant ainsi le domicile sur la pointe des pieds entre deux hurlements des gamins, sur un fond savoureux d’un «  profites bien Â».

Ce soir-là dans les chaumières combien d’hommes sont restés seuls ?, espérant le retour d’une promise, s’imaginant être réveillés en pleine nuit par une furie assoiffée de sexe, exaltée par des scénaris torrides…voire + si affinités…certains sans doute avaient peut-être même déjà glissé quelques jouets sous l’oreiller. A voir la salle de ciné remplie à 95 % de femmes…beaucoup d’hommes ont attendu…attendu…une nuit torride qui n’est pas venue…bah oui parce que claquer 11 euros pour voir un navet pareil, ça donne pas envie de s’envoyer en l’air, ça donne envie de casser la gueule à celui qui a fait un scénario aussi creux, pour ne pas dire débile…quand un mec cravache au ras des seins sa « soumise qui ne l’est pas encore mais qui accepte quand même de ne plus pouvoir s’assoir pendant 10 jours sur son cul lacéré au ceinturon» et lui demande « t’as mal ? Â»â€¦bah oui mon con, bien sûr qu’elle a mal.

Des scènes de cul hermétiques, des dialogues à la hauteur des mauvais films érotiques du dimanche soir sur M6, une émotion qui ne décolle pas…bref autant dire que les vieux pervers qui pensaient venir voir tranquillos un film de cul n’ont pas dû percer le paquet pop-corn ce soir-là, que les jeunes boutonneux qui pour une fois étaient autorisés à voir un film érotique au ciné, ont du s’emmerder, que les mecs trainés là de force par leur copine se sont endormis, que seules les jeunes pucelles peut être ont continué à fantasmer sur un mythe inexistant, par contre les quarantenaires…elles …ont bien ri…

Un film dont la nullité restera dans les annales du cinéma…

 

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