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BANGKOK IS BANGKOK

Bangkok, la folle, la grouillante, l’asphyxiante, où s’entremêlent tradition et exubérante modernité.

Les buildings au design débordant de créativité côtoient les maisons traditionnelles sur pilotis, le bleu turquoise des piscines à ciel ouvert perchées au 50ème étage des plus beaux édifices narguent l’eau trouble des klongs (canaux) où se baignent les gueux, les costards cravates élégants des start-up croisent les vendeurs flottants dans leur embarcation, les 4X4 Toyota, Nissan et Honda frôlent les Tuk-Tuk au grand dam de Luna, terrifiée par le baptême de moto charrette, les bananiers plient sur les orchidées.  Au loin, par ci par là, les temples bouddhiques brillent de toutes leurs feuilles d’or.

Les embouteillages encombrent la ville, c’est l’heure de gloire de la bagnole, pendant ce temps-là sur les klongs la vie paisible des vieux qui discutent ou font la sieste, des enfants qui se baignent, les femmes qui lavent leur linge, les crocodiles qui se dorent la pilule. Le cocktail de Roselle jalouse le coca cola mais le Pad Thaï (plat traditionnel) court les rues loin de devant les burgers ou autre club sandwich. Ici, la cuisine est sacrée. Je dirai même sacrément bonne !

Le nouvel an se prépare du côté de Chinatown, le quartier jaune, enfin devenu rouge pour l’occasion. Les lampions par millier l’illumineront bientôt pour le plaisir de toute la communauté chinoise.

Le ton est donné, la Thaïlande est un pays de contrastes, aux multiples facettes, comme cette femme qui me sourit, elle est belle dans son corps d’homme. Un mélange des genres qui la rend folle mais surtout unique. Son sourire, comme celui des centaines de thaï rencontrés ce jour là éclairent le ciel grisé sous la force des gaz.

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